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Les énergies renouvelables sont un des grands objectifs du plan France 2030. Emmanuel Macron, accompagné de Barbara POMPILI, Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher, a présenté la stratégie et les moyens de France 2030 pour faire émerger et industrialiser des technologies de rupture de production d’énergies renouvelables et nucléaire et des réseaux électriques de demain en France. En effet, l’ambition de France 2030 est de produire mieux, plus décarboné, tout en faisant émerger de nouveaux acteurs en leur donnant les moyens d’innover. France 2030 consacrera alors 50 % de ses dépenses à la décarbonation de l’économie et 50 % à des acteurs émergents porteurs d’innovation, sans dépenses défavorables à l’environnement. 

Un objectif est d’atteindre la neutralité carbone et réduire les émissions de CO2 de l’industrie, des transports, du logement ou de l’agriculture d’ici 2050. Pour cela, il faut accélérer les actions en faveur de la maîtrise des consommations énergétiques et du remplacement des énergies fossiles par des énergies décarbonées. Alors que notre consommation totale d’énergie a considérablement diminué, la demande d’électricité va augmenter considérablement. D’ici 2050, le gouvernement s’engage à rénover la plupart de nos installations de production. C’est pourquoi, pour relever ce défi, il faut aujourd’hui accélérer le déploiement des énergies renouvelables (EnR) et la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Le réseau électrique va ainsi subir de profondes mutations.  

Une stratégie de soutien des moyens de production d’énergies renouvelables

Dans le cadre de France 2030, près de 2 milliards d’euros seront dédiés à l’innovation et au soutien à l’industrialisation de nos moyens de production d’énergie renouvelable et nucléaire et à la gestion du système électrique :  

1 milliard d’euros pour l’émergence des solutions innovantes dans le domaine du photovoltaïque, de l’éolien flottant et des réseaux énergétiques. Le but est de faciliter et accélérer l’industrialisation des énergies renouvelables. 

Dans ce contexte, l’ADEME a ouvert 3 nouveaux AAP :  

1 milliard d’euros pour l’émergence des réacteurs innovants plus sûrs. Ceux-ci doivent permettre de mieux gérer les déchets nucléaires et d’accélérer le déploiement du SMR français le plus avancé.

Le Gouvernement a également annoncé l’ouverture prochaine d’un appel à projets visant à soutenir des projets de recherche et développement sur des concepts de réacteurs nucléaires en rupture, qu’il s’agisse de fission voire de fusion nucléaire. Les projets doivent permettre d’apporter des réponses nouvelles aux enjeux propres à la filière nucléaire. Parmi ces enjeux : la compétitivité, la sécurité, la sûreté, ou le développement d’applications non électrogènes. L’objectif est que de nouveaux acteurs portent des projets de rupture en s’appuyant au besoin sur le patrimoine scientifique riche de la filière nucléaire française