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La Commission européenne a approuvé vendredi dernier, le 8 juillet, l’alloue 5,4 milliards d’euros à l’IPCEI Hy2Tech. Les fonds destinés à ce projet d’intérêt européen commun proviendront de publications publiques de quinze États membres. L’objectif est de développer l’industrie européenne de l’hydrogène innovante et durable et l’ensemble de la chaîne de valeur de la technologie de l’hydrogène.

Hy2Tech

Le projet « IPCEI Hy2Tech » a été préparé conjointement par quinze États membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni  et Autriche.

Les États membres fourniront jusqu’à 5,4 milliards d’euros de financement public pour soutenir la mise en œuvre de l’IEPICE. Quarante et un projets seront gérés et mis en œuvre dans 35 entreprises.

Les participants directs coopéreront entre eux, mais aussi avec plus de 300 partenaires externes, tels que des universités, des organismes de recherche et des PME de toute l’Europe.  Ce vaste réseau de coopération permet au projet « Hy2Tech » de couvrir la majeure partie de la chaîne de valeur de la technologie de l’hydrogène. Ce réseau sera structuré en quatre piliers principaux :

  • Technologie de production d’hydrogène
  • Technologie des piles à combustible
  • Technologie de stockage, de transport et de distribution de l’hydrogène
  • Technologie de l’utilisateur final

Proposition de valeur

Hy2Tech présente plusieurs conditions nécessaires pour favoriser la réalisation de projets importants d’intérêt européen commun :

  • L’alignement du projet sur les valeurs et les objectifs du Pacte vert pour l’Europe, de la stratégie de l’UE pour l’hydrogène et de REPowerEU.
  • Le développement de technologies et de processus qui améliorent ce que le marché offre actuellement.
  • La présence de défis technologiques et financiers importants.
  • La mise en place d’un mécanisme de récupération au cas où il générerait des revenus nets supplémentaires.
  • Les résultats du projet seront partagés avec la communauté scientifique et l’industrie européenne.