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Malo Moysan, vainqueur du duathlon Powerman Malaysia

Malo Moysan, Consultant en financement de l’innovation chez F.initiatives, a gagné le plus grand duathlon du monde, le Powerman Malaysia catégorie Elite, en 2h37.07. Pour l’occasion, nous avons eu l’opportunité de lui poser quelques questions.  

Comment as-tu débuté la pratique du duathlon ?  

J’ai commencé la pratique du cyclisme sur route en compétition dès l’âge de 7 ans, jusqu’à mes 18 ans. À partir de 15 ans, j’ai également commencé la course aux côtés de mon père. J’ai beaucoup apprécié cette combinaison course à pied – cyclisme, ce qui m’a poussé à débuter la pratique du duathlon dès mes 17 ans. 

Cependant, lorsque j’ai intégré ma classe préparatoire, j’ai dû mettre ma pratique sportive en suspens pour me concentrer sur l’école. Ce n’est que lorsque j’ai intégré une école d’ingénieur, à l’âge de 20 ans, que j’ai pu reprendre pleinement le sport. 

Qu’aimes-tu dans cette discipline ?  

J’aime le duathlon parce que c’est une discipline qui combine deux sports opposés mais complémentaires. Le cyclisme est un sport d’endurance qui nécessite de la force et de la puissance, tandis que la course à pied est un sport à impacts où il est nécessaire d’être léger.  

Je ne me suis pas tourné vers le triathlon tout simplement car je n’ai pas commencé la natation dès petit, je n’ai donc pas toutes les bases nécessaires pour pratiquer cette discipline. Je préfère donc me concentrer entièrement sur deux disciplines du duathlon. 

Comment se déroulent tes entrainements ?  

J’ai un coach à Quimper qui m’envoi des plans d’entrainements toutes les semaines. Je m’entraine majoritairement seul, mais parfois j’arrive à convaincre certains collègues de F.initiatives à venir avec moi sur la pause de midi. Je m’entraine en général deux fois par jour, pour un total de 15h à 20h par semaine.  

Participes-tu souvent à des courses de duathlon ?  

J’ai rejoint le club de Montluçon, près de Lyon, afin de courir sous leur nom lors des coupes de France, qui sont des formats de course plus courts mais aussi plus intenses.  

J’ai également intégré le club de Séville, en Espagne, où je participe aux grands prix espagnols. Ces courses ont un niveau moins élevé, ce qui me permet de mettre du rythme en début de saison pour préparer la suite.  

Comment as-tu préparé le duathlon Powerman en Malaisie ?  

Je n’ai pas spécifiquement préparé cette course, car pour moi, c’était une épreuve parmi d’autres. J’étais conscient des possibles difficultés liées à la chaleur et à l’humidité. Par conséquent, j’ai décidé de maintenir une allure plutôt lente tout au long de la course. J’étais même aux côtés d’un athlète philippin pendant les premiers 10 kilomètres de course à pied, mais j’ai réussi à prendre de l’avance lors de la première partie du circuit vélo, que j’ai terminé avec une avance de 3 minutes. 

Cependant, même en gardant une allure modérée, j’ai ressenti une impression de fièvre lors de la dernière partie de la course. J’ai dû faire attention à bien gérer la nutrition et l’hydratation pour éviter les problèmes et la surchauffe.  

Je tiens d’ailleurs à remercier F.initiatives de m’avoir soutenu et donné l’opportunité de participer à ce duathlon, une première pour moi ! 

Quelle est la suite ?  

Le circuit Powerman représente le type de circuit des plus grands championnats du monde de duathlon. Participer au Powerman Malaysia m’a aidé à me préparer pour ma prochaine grande épreuve : le Championnat du monde de duathlon en Suisse. C’est une course en longue distance, comprenant 10 kilomètres de course à pied, 140 kilomètres de vélo et 30 kilomètres de course à pied, pour une durée totale de 6 heures. Etant donné que c’est un format plus long, je vais me préparer spécifiquement pour cette compétition.