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L’effort de Recherche et Développement en France est significatif, 2,19% du PIB y sont consacré. Et l’emploi des chercheurs (docteurs et doctorants) a augmenté de 2,8% en 2021 (celui-ci était de 3% en 2020). Plus précisément, Ils étaient 282 600 chercheurs à travailler en entreprise en France en 2019, d’après une étude du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; les recrutements de Chercheurs étant majoritairement pour des projets de R&D en informatique, mathématiques et sciences de l’ingénieur (79%).

Pourtant, les entreprises françaises qui ont besoin d’innover connaissent encore très peu le profil de Docteur (il représentait 11,8% des chercheurs en entreprise, contre 54,6% des profils ingénieurs). Pourtant, il existe plusieurs bénéfices à l’embauche d’un ou une Docteur.e.

Une expertise scientifique et des compétences acquises

En plus d’être un expert dans une discipline spécifique grâce à toutes leurs compétences techniques scientifiques acquises pendant les 3 ans de thèse de doctorat, les Docteur.es possèdent de nombreuses compétences transférables en entreprise.

Nous citerons ici, les compétences liées à des aptitudes personnelles telles que l’autonomie, l’adaptabilité, la rigueur, le travail d’équipe et la persévérance. Les Chercheurs sont également résistants au stress et capables de mener à bien des projets sur le long terme.

En complément, les Jeunes Docteurs ont également développé de nombreux savoir-faire (faisant parties de leurs principales missions en entreprises) lors de leur doctorat, tels que :

–       La gestion de projet : pendant ces trois années de thèse, le doctorant est confronté à tous les aspects liés à la gestion de projet (gestion financière, gestion de temps, gestion de planning, etc.).

–       La communication scientifique : conférences, colloques, présentations, les docteur.es ont pour habitude de présenter un sujet oralement et d’animer tout un réseau. Ils sont également capables de vulgariser le vocabulaire et d’adapter leur discours afin d’être compris par plusieurs interlocuteurs. Enfin, après avoir rédigé toute une thèse, ils sont évidemment compétents dans la rédaction de documents et la synthèse.

–       La réalisation d’un état de l’art : ils ont la capacité de faire leurs propres recherches sur l’existant. Cela leur permet de poser les problématiques et de proposer de nouveaux axes d’analyse.

–       Le management : les doctorants peuvent avoir eu la possibilité d’encadrer des stagiaires, et d’animer des cours.

Un lien indéfectible avec le monde académique

Lors de ces années de thèse, les Docteur.es ont créé d’importants liens avec leur laboratoire et leur équipe de recherche, mais aussi avec les autres doctorants de leur école doctorale, et au-delà. Ces relations peuvent permettre à l’entreprise de participer à des conférences et de réaliser des partenariats avec des laboratoires de recherche dans le cadre de leur propre R&D.

Un dispositif fiscal incitatif

Lorsque qu’une entreprise recrute un Jeune Docteur en CDI, les dépenses de personnel pour celui-ci sont prises en compte pour le double de leur montant dans le calcul du CIR, pendant les 24 premiers mois qui suivent le premier recrutement. Les frais de fonctionnements pris en compte dans l’assiette des dépenses éligibles correspondent aussi au double du montant de la rémunération. L’assiette totale des dépenses éligibles est donc le quadruple de la rémunération.

Si le Jeune Docteur se consacre à 100% à la R&D, le CIR généré par cette embauche représentera 120% du coût salarial du Docteur. Ainsi, si l’entreprise paie 100 euros de salaire brut chargé, elle obtiendra 120 euros de CIR.